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4 poules
18 septembre 2008

Ah les poules !

On pense tout de suite à la protection, au duvet douillet grâce auquel la mère poule tient au chaud ses poussins. C'est confortable une poule. Ça sent bon la campagne, ça vous a des accents de te terroir. On a tous un souvenir de poules chez les grands parents ou chez les cousins à la campagne. C'est pas trop causant. Entre le poisson rouge et le caniche gueulard de la voisine. Quelques cot-cot de temps en temps mais à part ça pas dérangeantes. Et puis il y a les œufs ! On se prend à jouer les Pérette et son pot au lait. On se dit qu'on va devenir riches avec tous ces œufs. On commence à compter : combien on en aurait par semaine, d'après toi ? C'est génial, on ne serait plus obligés d'en acheter chez Interfour, et surtout que les nôtres, ils seront forcément un peu bio puisque c'est les nôtres, non ? En plus ça vous rythme la vie. Tiens un exemple : se coucher avec les poules ! En plein mois de juin, c'est pas avant dix heures et demie onze heures que ça se couche ces bestiaux là. Si l'envie vous prend d'aller au lit avant pour jouer à Papa Coq et Maman Poule par exemple, pas question de faire dodo tout de suite après, non, non non ! Qui c'est qui redescend enfermer les poules ? Parce que oui, la vie d'une poule, c'est une vie à risque. Je ne parle pas de l'étranglement qui vous guette dès que vous avalez un trop gros gravier ou de la descente d'oviducte, non, mais des prédateurs... Imaginez après une nuit à jouer le coq sur le Dunlopillo que vous trouviez les poulettes égorgées par la fouine du coin. Là, le côté professionnel de l'élevage en prend un coup ! Parce qu'on ne sait pas faire autrement que professionnel, en France c'est comme cela. Madame, quand elle fait la cuisine, c'est forcément un cordon bleu et gare aux critiques. Monsieur, quand il bricole, il peut donner des leçons aux artisans du coin. Il ne manque plus que le fiston pour se croire le nouveau Bill Gates. Bref, on ne fait pas dans l'amateurisme, alors une poule égorgée dans le poulailler, non, ça ferait désordre ! Alors il va falloir se lever avec les poules et se coucher avec elles. Et puis aussi aller chez le grainetier du coin acheter le blé, le maïs (ah l'angoisse, et s'il était OGM ? , on prie St José Bové), les granulés spéciale pondeuse (ah, ben oui, les œufs ) et l'herbe qu'il faut ramasser à grandes pannelées. Là, le terroir et Pérette en prennent un coup et on se dit que la super bonne idée du début de l'été est mal partie. Mais en fin d'été on se retrouve quand même avec un poulailler et quatre poulettes. IMG_0611 "Va comprendre, Charles.."
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